La 32e édition de Millésime BIO s’est déroulée fin janvier lors de trois journées intenses, ponctuées de dégustations et de rencontres entre producteurs, metteurs en marché, journalistes et acheteurs professionnels.
Avec 1500 stands et 9500 visiteurs en trois jours, le salon confirme son statut de place de marché incontournable pour une filière en croissance mais qui est aujourd’hui confrontée à une série de défis majeurs, parmi lesquels les tensions sur le pouvoir d’achat et les incertitudes géopolitiques.
Peu de véritables nouveautés durant l’événement mais plutôt un stabilisation remarquable, vu les turbulences du marché.
Pour Julien Franclet, vice-président de SudVinBio, « ce qui m’impressionne toujours autant à Millésime BIO, c’est de ressentir la vitalité de notre filière avec beaucoup de jeunes vignerons et des producteurs qui souvent vont pousser très loin leurs démarches environnementales mais aussi qui ont la culture de l’innovation. »
Une impression que confirme Nicolas Richarme, président de SudVinBio : « La filière des vins bio évolue aujourd’hui dans un monde compliqué, marqué par la déconsommation de vin, les difficultés qui touchent l’agriculture biologique en France et un contexte économique et géopolitique incertain.
Paradoxalement, la demande en vin bio ne faiblit pas, en France et à l’export. Mais cette demande doit être soutenue afin de faciliter l’absorption par les marchés des volumes issus de la dynamique de conversion de ces dernières années et d’encourager la poursuite de la transition vers l’agriculture biologique, qui est un levier de la transition écologique. Millésime BIO s’inscrit dans ce double objectif en valorisant l’offre de vins bio auprès de la cible stratégique des grands acheteurs, qui sont nos premiers ambassadeurs auprès des consommateurs, notre cible finale. »
D’après le communiqué final de Millésime BIO, 31/01/25