Le secteur horeca unit ses forces dans une campagne nationale « Un café fermé peut aussi vous faire passer une nuit blanche » et plaide pour une réouverture en toute sécurité le 1er mai. Extraits du communiqué de presse.

Par ce message, les exploitants de célèbres cafés et restaurants belges demandent à pouvoir ouvrir le 1er mai.  Pour 6 cafés et restaurants sur 10, ouvrir le 1er mai n’est pas un luxe, mais une nécessité.  En outre, l’ensemble du secteur horeca est convaincu qu’il peut faire partie de la solution à cette pandémie : l’horeca peut être un environnement sûr, où les gens peuvent se rassembler de manière contrôlée.

Cela sera également bénéfique au bien-être mental de la population.  C’est la première fois que les principaux acteurs du secteur horeca – les fédérations HoReCa Wallonie, Horeca Bruxelles et Horeca Vlaanderen, les Brasseurs Belges, la Fevia, la FeBeD, Vinum&Spiritus, Water&Frisdranken – unissent leurs forces dans une telle action.

La campagne « Un café fermé peut aussi vous faire passer une nuit blanche » a débuté hier mardi, à la veille du Comité de concertation, sur les médias sociaux et paraît dans les journaux partout en Belgique ce mercredi 14 avril.  L’objectif est de rappeler au Gouvernement la perspective promise d’une ouverture le 1er mai.

Avec cett campagne, les initiateurs tirent la sonnette d’alarme et indiquent aussi comment le secteur horeca peut faire partie de la solution à cette pandémie. Les nombreux rassemblements incontrôlés de ces dernières semaines ont ainsi démontré que le bien-être mental de la population est mis sous pression après 6 mois de confinement. La réouverture de l’horeca (à l’intérieur/à l’extérieur) peut offrir un environnement de détente sécurisé et relaxant dont les citoyens ont tant besoin pour se rencontrer de manière organisée et sûre, tout en respectant toutes les règles en vigueur.

Partie de la solution

La réouverture sécurisée de l’horeca le 1er mai, combinée aux mesures de soutien financier, donnera également au secteur le coup de pouce dont il a tant besoin.  De précédents chiffres de Graydon, il ressort qu’1 café sur 5 qui était financièrement sain avant la crise, se trouve maintenant en zone de risque financier. Pour l’ensemble des cafés et restaurants, cela représente 61 % qui étaient en bonne santé avant la crise et qui sont maintenant en grande difficulté.  Toute la chaîne, des brasseurs et fournisseurs aux propriétaires, serveurs et étudiants, a été lourdement touchée.

Une réouverture sûre de l’horeca à partir du 1er mai est donc essentielle non seulement pour sauver notre économie et le bien-être mental des Belges, pour éviter les rassemblements incontrôlés et dangereux, mais aussi pour maintenir la pandémie sous contrôle.

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