Avec 112 hectares certifiés ou en voie de l’être sur les 250 reconnus officiellement par le SPF Economie, la viticulture bio représente 45% des surfaces de vignes en Wallonie!

Que ce soit avec des cépages classiques ou des variétés résistantes, une vingtaine de vignerons wallons se mobilisent depuis une dizaine d’années en faveur de nouvelles pratiques, et la démarche semble aller croissant.

Outre le pionnier Hugo Bernar à Tirlemont, les premiers à avoir effectué une démarche de certification sont ceux qui ont planté des cépages résistants nécessitant moins de traitement et donc plus respectueux de l’environnement par nature.

Parmi ceux-ci, Vin de Liège, le Domaine du Chenoy, le Domaine du Château de Bioul, Vin du Pays de Herve, le Domaine de la Portelette et le Domaine de Quantole à Horion-Hozémont représentent environ 62 hectares de vignes.

Mais la tendance est également réelle dans les vignobles ayant planté des cépages conventionnels, tels que Chardonnay, Pinot noir ou Meunier, Auxerrois, Müller-Thurgau pourtant réputés plus difficiles à cultiver en Belgique.

Le Domaine de Bousval et le Domaine W en sont deux grands représentants, auxquels s’ajoutent le Domaine XXV, le Poirier du Loup, Marquise de Moulbaix, le Domaine La Falize, le Domaine du Dièdre noir, le Domaine de Ronchinne, soit 38.1 ha, plus quelques autres initiatives (Clos de la Fouchère, Doriémont, Clos Bois Marie en conversion) pour arriver à un peu plus de 40ha. Que ceux qui ont été oubliés se signalent…

Enfin, il faut citer les 5 ha du domaine Tour de Tilice à Fexhe Slins qui vient de terminer sa certification en janvier et qui, lui, a opté pour les deux types de pieds de vigne.

Tous les détails sur la viticulture bio en Wallonie dans le dossier que j’ai rédigé pour le compte de l’Association des Vignerons de Wallonie : ICI.

Marc Vanel, 3/3/21